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Je ne sais pas pour vous, mais moi, quand arrivent les beaux jours, revient immanquablement le casse-tête des chaussures. Ben oui : il fait désormais trop chaud pour les bottes et bottines, mais quand même pas assez chaud pour sortir les tongs et autres nu-pieds. Il faut donc impérativement trouver ces satanées chaussures de demi-saison.
Et l'affaire n'est pas simple !
Bon, en gros, il en existe trois catégories : les semi-ouvertes, les tennis légères (genre Bensimon), et les ballerines.
Le souci, c'est que j'en ai un (de souci) avec les trois.
Explications :
1. Les semi-ouvertes (ou, pour les plus fashionistas d'entre nous : les open-toe)
Lectrice fidèle, tu te souviens sans doute que j'ai déjà mentionné ici mon impossibilité totale de porter lesdites open-toe qui me font tant rêver. Pour celles qui ne se rappelleraient pas, petit rappel : je suis affublée de gros orteils surdimensionnés.
Donc si je mets des chaussures ouvertes au bout, ben y'a que les gros orteils qui dépassent. Effet Alf garanti, on oublie.
2. Les tennis légères
Je vais dévoiler un secret pas franchement glam, mais... je souffre de ce que l'on pourrait pudiquement nommer "une forte productivité des glandes sudoripares de la voûte plantaire". Ok, en français dans le texte : je renifle des ripatons. C'est dit.
D'où, vous en conviendrez, l'attitude kamikaze qui consisterait à porter de légères tennis en toile... Car la lectrice perspicace n'aura pas manqué de percuter que ces chaussures-là, ça se porte sans chaussettes. Je ne vous fais pas de dessin, hein.
3. La ballerine
Alors là, gros, gros problème (qui ne se pose pas qu'avec la ballerine, mais également avec les escarpins ou autres souliers bas) : ça ne tient pas. Dame Nature, dans sa mansuétude, a daigné compenser mon incohérente longueur d'orteil par une finesse remarquable du talon (si elle avait pu penser aux cuisses, en même temps...).
Et là, c'est le drame : qui dit "talon fin" dit "chaussure qui reste sur place quand tu décolles le talon du sol". Et dit même "gamelle", dans les cas les plus extrêmes. Rien n'y fait, impossible de marcher avec ces fichues ballerines.
Voilà pourquoi chaque printemps, je me lance frénétiquement dans une quête éperdue de LA chaussure de demi-saison. Quête qui, généralement, reste infructueuse jusqu'à l'été, du coup hop : c'est bon, on passe aux nu-pieds. Evidemment, cela sous-entend que je passe chaque printemps à transpirer dans mes Converse.
Sauf que...
Samedi dernier, le miracle est arrivé. En sortant d'Ikea, j'ai voulu aller jeter un œil chez Bessan, juste comme ça, sans grand espoir. Et là, au détour d'une allée, elles m'attendaient, sages et confiantes, dans leur petite boîte... Des ballerines de danseuse ! Celles qui ont des élastiques croisés sur le dessus ! Bingo : celles-là, pour tenir, elles tiennent !
C'est ainsi qu'en 2011, j'ai enfin trouvé une paire de chaussures de demi-saison, que j'ai bien l'intention d'user jusqu'à la corde tellement j'en suis contente.
Bon, bien sûr, il reste un problème majeur...
On ne met pas de chaussettes, dans des ballerines...
Bon, en gros, il en existe trois catégories : les semi-ouvertes, les tennis légères (genre Bensimon), et les ballerines.
Le souci, c'est que j'en ai un (de souci) avec les trois.
Explications :
1. Les semi-ouvertes (ou, pour les plus fashionistas d'entre nous : les open-toe)
Lectrice fidèle, tu te souviens sans doute que j'ai déjà mentionné ici mon impossibilité totale de porter lesdites open-toe qui me font tant rêver. Pour celles qui ne se rappelleraient pas, petit rappel : je suis affublée de gros orteils surdimensionnés.
Donc si je mets des chaussures ouvertes au bout, ben y'a que les gros orteils qui dépassent. Effet Alf garanti, on oublie.
2. Les tennis légères
Je vais dévoiler un secret pas franchement glam, mais... je souffre de ce que l'on pourrait pudiquement nommer "une forte productivité des glandes sudoripares de la voûte plantaire". Ok, en français dans le texte : je renifle des ripatons. C'est dit.
D'où, vous en conviendrez, l'attitude kamikaze qui consisterait à porter de légères tennis en toile... Car la lectrice perspicace n'aura pas manqué de percuter que ces chaussures-là, ça se porte sans chaussettes. Je ne vous fais pas de dessin, hein.
3. La ballerine
Alors là, gros, gros problème (qui ne se pose pas qu'avec la ballerine, mais également avec les escarpins ou autres souliers bas) : ça ne tient pas. Dame Nature, dans sa mansuétude, a daigné compenser mon incohérente longueur d'orteil par une finesse remarquable du talon (si elle avait pu penser aux cuisses, en même temps...).
Et là, c'est le drame : qui dit "talon fin" dit "chaussure qui reste sur place quand tu décolles le talon du sol". Et dit même "gamelle", dans les cas les plus extrêmes. Rien n'y fait, impossible de marcher avec ces fichues ballerines.
Voilà pourquoi chaque printemps, je me lance frénétiquement dans une quête éperdue de LA chaussure de demi-saison. Quête qui, généralement, reste infructueuse jusqu'à l'été, du coup hop : c'est bon, on passe aux nu-pieds. Evidemment, cela sous-entend que je passe chaque printemps à transpirer dans mes Converse.
Sauf que...
Samedi dernier, le miracle est arrivé. En sortant d'Ikea, j'ai voulu aller jeter un œil chez Bessan, juste comme ça, sans grand espoir. Et là, au détour d'une allée, elles m'attendaient, sages et confiantes, dans leur petite boîte... Des ballerines de danseuse ! Celles qui ont des élastiques croisés sur le dessus ! Bingo : celles-là, pour tenir, elles tiennent !
C'est ainsi qu'en 2011, j'ai enfin trouvé une paire de chaussures de demi-saison, que j'ai bien l'intention d'user jusqu'à la corde tellement j'en suis contente.
Bon, bien sûr, il reste un problème majeur...
On ne met pas de chaussettes, dans des ballerines...
